Voici une version adaptée de La légende de la ville d’Ys pour un enfant de 4 ans, avec des indications pour le conteur :
Il était une fois, il y a très longtemps…
(Voix douce et mystérieuse, gestes lents des mains)
Une belle cité appelée Ys, au bord de l’océan.
(Dessiner un grand cercle avec les bras)
Le roi Gradlon y vivait avec sa fille, la princesse Dahut.
(Mimer une couronne sur la tête)
Mais attention ! L’océan était dangereux.
(Ton plus grave, sourcils froncés)
Alors le roi fit construire une grande digue pour protéger la ville.
(Geste de construction avec les mains)
Une énorme porte en métal fermait cette digue.
(Mimer une porte qui se ferme)
Seul le roi avait la clé magique pour l’ouvrir.
(Faire semblant de tenir une clé)
Un jour, un prince étranger arriva dans la ville.
(Ton excité, yeux grands ouverts)
La princesse Dahut tomba amoureuse de lui.
(Mains sur le cœur, air rêveur)
Mais ce prince était méchant !
(Voix basse et menaçante)
Il voulait voler la clé magique du roi.
(Mimer quelqu’un qui vole)
La nuit, pendant que le roi dormait…
(Faire semblant de dormir)
Dahut prit la clé et la donna au prince.
(Geste de donner quelque chose)
Le prince ouvrit alors la grande porte de la digue !
(Mimer l’ouverture d’une grande porte)
L’eau de l’océan commença à entrer dans la ville.
(Onduler les mains comme des vagues)
Le roi se réveilla et vit le danger.
(Sursauter et ouvrir grand les yeux)
Il sauta sur son cheval magique.
(Mimer quelqu’un qui monte à cheval)
Il prit Dahut avec lui et s’enfuit de la ville.
(Geste rapide du bras)
Mais l’eau montait, montait…
(Lever les mains progressivement)
Dahut, triste de ce qu’elle avait fait, tomba dans l’océan.
(Mimer quelqu’un qui tombe, air triste)
Le roi Gradlon réussit à s’échapper.
(Soupir de soulagement)
La belle ville d’Ys disparut sous les vagues.
(Geste de la main qui descend lentement)
On dit que parfois, on peut encore entendre les cloches de la ville sous l’eau.
(Mimer des oreilles qui écoutent, ton mystérieux)
Et voilà, c’est la fin de l’histoire. Fais de beaux rêves, mon petit.
(Voix douce, caresser doucement la tête de l’enfant)