Boucle d’or et les trois ours

Boucle d’or et les trois ours
Voici une version adaptée de l’histoire de Boucle d’or et les trois ours pour raconter à un enfant de 4 ans en 3 minutes environ :

[Voix douce et mystérieuse] Il était une fois, dans une jolie forêt, une petite maison où vivaient trois ours : Papa Ours, Maman Ours et Bébé Ours.

[Faire des gestes pour montrer les tailles] Un grand ours, un ours moyen, et un tout petit ours.

Un jour, les trois ours partirent se promener pendant que leur soupe refroidissait.

[Mimer de marcher] Pendant ce temps, une petite fille aux boucles dorées se promenait dans la forêt. Elle s’appelait Boucle d’or.

[Voix curieuse] Boucle d’or aperçut la jolie maison et frappa à la porte. Toc toc toc ! [Mimer de frapper]
Personne ne répondit. Alors elle entra…

[Voix excitée] « Oh, de la soupe ! » s’exclama Boucle d’or. Elle goûta la grande soupe. « Beurk, trop chaude ! »
Elle goûta la moyenne soupe. « Beurk, trop froide ! »
Elle goûta la petite soupe. « Miam, parfaite ! » Et elle la mangea toute. [Mimer de manger]

Ensuite, Boucle d’or voulut s’asseoir. [Mimer de s’asseoir]
La grande chaise était trop dure.
La moyenne chaise était trop molle.
La petite chaise était parfaite… mais elle se cassa ! Crac !

[Voix fatiguée] Boucle d’or monta à l’étage pour faire une sieste. [Mimer de monter des escaliers]
Le grand lit était trop haut.
Le moyen lit était trop bas.
Le petit lit était parfait ! Elle s’endormit. [Faire semblant de dormir]

[Voix forte] Soudain, les trois ours rentrèrent chez eux !
« Quelqu’un a mangé ma soupe ! » gronda Papa Ours.
« Quelqu’un a mangé ma soupe ! » dit Maman Ours.
« Quelqu’un a mangé toute ma soupe ! » pleurnicha Bébé Ours.

[Voix surprise] Ils montèrent à l’étage et trouvèrent Boucle d’or endormie.
« Oh ! » cria Boucle d’or en se réveillant. Elle eut si peur qu’elle sauta du lit et s’enfuit en courant !

[Voix douce] Les ours ne lui firent aucun mal, mais Boucle d’or promit de ne plus jamais entrer dans une maison sans permission.

Et l’histoire se termine ainsi… [Bâiller] Il est temps de dormir maintenant !

La Reine des neiges

La Reine des neiges
Voici une version abrégée et adaptée de La Reine des neiges pour un enfant de 4 ans, à raconter en environ 3 minutes :

(Voix douce et calme) Il était une fois, dans un royaume lointain, deux petites princesses qui s’aimaient beaucoup : Elsa et Anna.

(Ton joyeux, gestes d’amusement) Elles adoraient jouer ensemble dans la neige ! Elsa avait un pouvoir magique : elle pouvait créer de la glace et de la neige avec ses mains.

(Voix inquiète, froncer les sourcils) Mais un jour, Elsa blessa accidentellement Anna avec ses pouvoirs. Les parents d’Elsa, inquiets, décidèrent de l’isoler pour protéger Anna.

(Ton triste, mime d’une porte qui se ferme) Elsa resta enfermée dans sa chambre pendant des années. Anna ne comprenait pas pourquoi sa sœur ne voulait plus jouer avec elle.

(Voix solennelle) Le temps passa. Les parents des princesses disparurent en mer. Elsa devint reine.

(Ton excité, gestes d’ouverture) Le jour du couronnement, les portes du château s’ouvrirent enfin ! Anna était si heureuse de revoir sa sœur.

(Voix dramatique, gestes brusques) Mais Elsa perdit le contrôle de ses pouvoirs devant tout le monde ! Effrayée, elle s’enfuit dans les montagnes, laissant le royaume gelé.

(Ton déterminé) Anna décida de partir à la recherche de sa sœur. En chemin, elle rencontra Kristoff et son renne Sven, qui l’aidèrent.

(Voix enjouée) Ils trouvèrent Elsa dans un magnifique palais de glace. Mais Elsa avait peur de blesser à nouveau Anna.

(Ton triste, puis rassurant) Anna fut touchée par un sort de glace. Mais l’amour entre les deux sœurs était si fort qu’il brisa le sortilège !

(Voix joyeuse, grands gestes) Elsa comprit alors que l’amour était la clé pour contrôler ses pouvoirs. Elle put enfin rentrer au royaume et vivre heureuse avec sa sœur.

(Ton doux) Et c’est ainsi que se termine notre histoire. Fais de beaux rêves, mon petit flocon de neige.

Le Pot de terre et le Pot de fer

Le Pot de terre et le Pot de fer
Voici une version adaptée de l’histoire du Pot de terre et du Pot de fer pour un enfant de 4 ans, avec des indications pour le conteur :

(Voix douce et mystérieuse) Il était une fois, dans une jolie cuisine… (Faire un geste englobant pour montrer l’espace)

Deux amis un peu spéciaux vivaient côte à côte : un petit pot en terre tout fragile, et un grand pot en fer tout solide. (Mimer les deux pots avec les mains, un petit et un grand)

Un jour, le petit pot dit à son ami : (Voix aiguë et enthousiaste) « Et si on partait à l’aventure ? »
(Voix grave et hésitante) « Hmm, je ne sais pas si c’est une bonne idée… » répondit le pot de fer.

Mais le petit pot insista tellement que son ami finit par accepter. (Faire un geste d’acquiescement)

Les voilà partis sur la route, cahin-caha ! (Mimer la marche avec les mains)
(Bruitage) « Cling ! Clang ! » faisait le pot de fer.
(Bruitage) « Toc ! Toc ! » faisait le pot de terre.

(Voix inquiète) Soudain, le chemin devint tout cabossé ! Le petit pot commença à avoir peur…

(Voix rassurante) « Ne t’en fais pas », dit le pot de fer, « reste près de moi, je te protègerai ! »

Mais à chaque cahot… (Faire des gestes brusques)
Le pot de fer cognait sans le vouloir son petit ami.

(Ton triste) Et petit à petit, le pauvre pot de terre se fissura… (Mimer des fissures avec les doigts)

À la fin du voyage, le pot de terre était tout cassé. (Mimer un pot brisé)

(Voix douce) La morale de cette histoire, c’est qu’il faut faire attention quand on est fragile. Parfois, il vaut mieux rester là où on est en sécurité.

(Ton rassurant) Maintenant, il est temps de dormir, comme le petit pot qui se repose dans sa cuisine. Fais de beaux rêves !

La légende de Mélusine

La légende de Mélusine
Voici une version adaptée de La légende de Mélusine pour un enfant de 4 ans, avec des indications pour le conteur :

[Voix douce et mystérieuse] Il était une fois, dans un beau royaume lointain, un jeune chevalier nommé Raymondin. Un jour, alors qu’il se promenait dans la forêt, il entendit un chant mélodieux.

[Imiter le chant doux] « La la la… »

[Geste de la main] Curieux, Raymondin s’approcha et découvrit une magnifique jeune femme près d’une fontaine. C’était Mélusine, une fée très spéciale.

[Voix enjouée] « Bonjour, beau chevalier ! » dit Mélusine en souriant. « Je suis Mélusine, et j’ai un secret à te confier. »

[Voix plus basse, ton mystérieux] Mélusine expliqua à Raymondin qu’elle était à moitié fée, à moitié humaine. Chaque samedi, elle se transformait en sirène avec une longue queue de poisson.

[Mimer une queue de poisson avec les mains]

[Voix normale] Raymondin tomba amoureux de Mélusine et ils se marièrent. Mais il y avait une condition : il ne devait jamais essayer de la voir le samedi.

[Ton sérieux] « Tu promets, Raymondin ? » demanda Mélusine.
« Je promets ! » répondit-il.

[Voix joyeuse] Mélusine et Raymondin vécurent heureux. Grâce à ses pouvoirs magiques, Mélusine construisit un grand château en une seule nuit !

[Geste large des bras pour montrer la taille du château]

[Voix plus grave] Mais un jour, le frère de Raymondin lui dit : « Pourquoi Mélusine s’enferme-t-elle tous les samedis ? C’est bizarre ! »

[Ton inquiet] Raymondin devint curieux et inquiet. Un samedi, il ne put résister et regarda à travers le trou de la serrure.

[Mimer l’action de regarder par un trou]

[Voix surprise] Oh ! Il vit Mélusine dans son bain, avec sa belle queue de sirène !

[Ton triste] Mélusine fut très triste que Raymondin ait brisé sa promesse. Elle se transforma en dragon et s’envola par la fenêtre.

[Mimer un dragon qui vole avec les bras]

[Voix douce] Mais l’amour de Mélusine pour Raymondin était si fort qu’elle revenait chaque nuit pour veiller sur leur château et leurs enfants.

[Ton rassurant] Et c’est ainsi que naquit la légende de la fée Mélusine, protectrice du château et de sa famille pour toujours.

[Voix très douce, berçante] Maintenant, ferme tes yeux et imagine Mélusine veillant sur toi, comme elle veille sur son château…

La Soupe au caillou

La Soupe au caillou
Voici une version adaptée de La Soupe au Caillou pour un enfant de 4 ans, avec des indications pour le conteur :

(Voix douce et mystérieuse) Il était une fois, dans un petit village, une nuit d’hiver très froide.
(Mimer le frisson) Brrr ! Tous les villageois étaient chez eux, bien au chaud.

(Voix plus forte, ton enjoué) Soudain, toc toc toc ! On frappe à la porte !
(Mimer quelqu’un qui frappe)

C’est un vieux soldat fatigué et affamé. Il demande :
(Voix rauque) « Auriez-vous un peu de nourriture pour un pauvre voyageur ? »

(Ton triste) Mais les villageois, méfiants, refusent de partager.

(Voix malicieuse) Le soldat a alors une idée ! Il dit :
« Ce n’est pas grave, j’ai tout ce qu’il faut pour faire une délicieuse soupe au caillou ! »

(Ton étonné) Les villageois sont intrigués. Une soupe au caillou ?

(Mimer les actions) Le soldat sort une marmite, la remplit d’eau et y met… un simple caillou !

(Voix enjouée) « Mmmm, ça sent bon ! dit-il. Ce serait encore meilleur avec un oignon… »
Un villageois apporte un oignon.

(Continuer avec enthousiasme) « Et une carotte ? » Une carotte apparaît !
« Des pommes de terre ? » En voilà !

(Ton excité) Petit à petit, chacun apporte quelque chose.

(Mimer le mélange) Le soldat touille, goûte…
(Voix satisfaite) « Parfait ! La meilleure soupe au caillou que j’aie jamais mangée ! »

(Ton joyeux) Tout le village partage ce délicieux repas dans la bonne humeur.

(Voix douce) Le lendemain, le soldat repart, laissant derrière lui un village uni et généreux.

(Chuchoter) Et c’est ainsi que se termine l’histoire de la soupe au caillou. Fais de beaux rêves, mon petit.

Perceval le Gallois

Perceval le Gallois
(Commencez d’une voix douce et mystérieuse)

Il était une fois, dans un grand château entouré de forêts, un petit garçon nommé Perceval.

(Ouvrez grand les yeux et souriez)
Perceval adorait jouer dans les bois et rêvait de devenir un grand chevalier !

Un jour, alors qu’il se promenait, il vit passer des hommes en armure brillante sur de grands chevaux.
(Imitez le bruit des sabots avec vos mains)
Clic-clac, clic-clac !

(Voix excitée) « Waouh ! » s’écria Perceval. « Je veux être comme eux ! »

Alors, il demanda à sa maman :
(Voix curieuse) « Maman, qui sont ces hommes brillants ? »
(Voix douce) « Ce sont les chevaliers du roi Arthur, mon chéri, » répondit-elle.

(Voix déterminée) Perceval décida alors de partir à l’aventure pour devenir un chevalier !

(Faites semblant de chevaucher)
Il voyagea longtemps, longtemps, jusqu’au château du roi Arthur.

(Voix forte) « Je veux être un chevalier ! » dit-il au roi.
(Voix grave) « D’accord, » répondit Arthur, « mais tu dois d’abord apprendre à être brave et gentil. »

(Voix enjouée) Perceval partit alors accomplir de grandes aventures !

(Mimez l’action avec les mains)
Il combattit des méchants dragons,
(Faites semblant de tenir une épée)
Swoosh ! Swoosh !
Il aida des gens en difficulté,
(Faites un geste d’aide avec la main)
Et il apprit à être un vrai chevalier.

(Voix fière) Finalement, Perceval devint l’un des plus grands chevaliers de la Table Ronde !

(Voix douce et lente) Et chaque soir, il s’endormait en pensant à ses aventures et en rêvant de celles du lendemain…

(Chuchotez) Tout comme toi, qui vas maintenant faire de beaux rêves de chevaliers et d’aventures…

(Terminez en fredonnant doucement une berceuse)

Gargantua

Gargantua
Voici une version adaptée de l’histoire de Gargantua pour un enfant de 4 ans, avec des indications pour le conteur :

(Voix douce et calme) Il était une fois, dans un royaume lointain, un géant nommé Gargantua. Il était si grand qu’il pouvait voir par-dessus les plus hauts arbres !

(Geste : lever la main très haut)

Gargantua adorait manger. Pour son petit-déjeuner, il mangeait… (Voix plus forte et enthousiaste) trois cents petits pains, cent saucisses et buvait un tonneau entier de lait !

(Mimique : ouvrir grand les yeux et la bouche)

Un jour, le roi du pays voisin décida d’attaquer le royaume de Gargantua. (Voix plus basse et mystérieuse) Oh oh, ça sentait les problèmes !

(Geste : se pencher vers l’enfant)

Gargantua n’était pas content du tout. (Voix grave) Il fronça ses gros sourcils et dit : « Je vais protéger mon royaume ! »

(Mimique : froncer les sourcils)

Alors, savez-vous ce qu’il fit ? (Pause) Il prit une énorme cloche d’église et s’en servit comme d’un chapeau !

(Geste : faire semblant de mettre un grand chapeau)

Puis, il marcha vers l’armée ennemie. (Voix rythmée) Boum ! Boum ! Boum ! La terre tremblait sous ses pas.

(Geste : taper doucement des pieds)

Les soldats ennemis eurent si peur qu’ils s’enfuirent en courant ! (Voix rapide et aiguë) « Au secours ! Un géant ! »

(Mimique : air effrayé)

Gargantua avait sauvé son royaume sans même avoir à se battre. (Voix joyeuse) Tout le monde était content et organisa une grande fête !

(Geste : lever les bras en signe de victoire)

Et depuis ce jour, Gargantua vécut heureux, mangeant toujours autant et protégeant son royaume. (Voix douce) Et maintenant, il est temps de dormir, comme le faisait Gargantua après ses grandes aventures.

(Geste : mimer quelqu’un qui s’endort)

Bonne nuit, petit(e).

(Finir avec un sourire doux)

La légende d’Orphée et Eurydice

La légende d’Orphée et Eurydice
Voici une version adaptée de la légende d’Orphée et Eurydice pour un enfant de 4 ans, avec des indications pour le conteur :

(Voix douce et mystérieuse) Il était une fois, dans un pays très lointain, un jeune homme nommé Orphée.

(Geste de jouer de la lyre) Orphée adorait la musique. Il jouait si bien de la lyre que même les animaux de la forêt s’arrêtaient pour l’écouter.

(Ton joyeux, yeux brillants) Un jour, Orphée rencontra une belle jeune fille nommée Eurydice. Ils tombèrent amoureux et se marièrent.

(Voix triste, tête baissée) Mais leur bonheur ne dura pas longtemps. Un jour, Eurydice marcha sur un serpent venimeux.

(Chuchoter, l’air inquiet) Le serpent la mordit, et Eurydice tomba malade. Malgré tous les efforts d’Orphée, elle s’endormit pour toujours.

(Voix déterminée, se redresser) Orphée était très triste, mais il ne voulait pas abandonner. Il décida d’aller chercher Eurydice dans le monde souterrain.

(Ton mystérieux, gestes lents) Orphée descendit sous la terre, là où vivaient les ombres. Il joua de sa lyre pour le roi du monde souterrain.

(Imiter le roi, voix grave) Le roi fut ému par la belle musique d’Orphée. Il lui dit : « Tu peux ramener Eurydice, mais il y a une règle. »

(Lever un doigt, air sérieux) « Tu ne dois pas te retourner pour la regarder avant d’être sorti du monde souterrain. »

(Ton excité, sourire) Orphée était si heureux ! Il commença à remonter, sachant qu’Eurydice le suivait.

(Voix hésitante, mimique inquiète) Mais juste avant de sortir, Orphée eut peur. Et si Eurydice n’était pas là ?

(Geste brusque de se retourner) Il se retourna… et vit Eurydice disparaître comme un nuage de fumée.

(Voix triste mais douce) Orphée était très triste, mais il avait appris une leçon importante : il faut toujours avoir confiance et respecter les règles.

(Terminer avec un ton rassurant) Et même s’il avait perdu Eurydice, Orphée garda toujours dans son cœur leur bel amour et la magie de la musique.

(Faire semblant de bercer) Maintenant, il est temps de fermer les yeux et de faire de beaux rêves, comme la douce musique d’Orphée.

L’Enfer de Dante

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Voici une version adaptée de L’Enfer de Dante pour un enfant de 4 ans, à raconter en 3 minutes :

(Voix douce et mystérieuse) Il était une fois un poète nommé Dante qui s’était perdu dans une grande forêt sombre.

(Mime l’air effrayé) Il avait très peur et ne savait pas où aller. Mais soudain, un gentil monsieur apparut. C’était Virgile, un ancien poète très sage.

(Voix rassurante) « N’aie pas peur Dante, je vais te guider à travers un endroit spécial. »

(Geste large des bras) Virgile emmena Dante dans un grand voyage sous la terre. Ils traversèrent neuf cercles, chacun rempli de gens qui n’avaient pas été très gentils dans leur vie.

(Voix un peu plus grave, ton sérieux) Dans le premier cercle, il y avait des personnes qui n’avaient jamais entendu parler de Dieu. Elles étaient tristes mais pas malheureuses.

(Mime la surprise) Plus Dante et Virgile descendaient, plus ils voyaient des gens qui avaient fait de vilaines choses.

(Chuchoter) Il y avait ceux qui s’étaient trop fâchés, ceux qui avaient été trop gourmands, et même des menteurs !

(Ton dramatique mais pas effrayant) Tout en bas, ils rencontrèrent même un gros monstre avec trois têtes !

(Voix douce et rassurante) Mais Dante n’avait pas peur car Virgile était là pour le protéger.

(Mime l’action de grimper) Finalement, ils ressortirent de l’autre côté de la Terre et virent les étoiles.

(Ton joyeux) Dante était content d’avoir fait ce voyage. Il avait appris beaucoup de choses sur comment être gentil et faire le bien.

(Voix calme, berçante) Et c’est ainsi que se termina la grande aventure de Dante dans les profondeurs de la Terre. Maintenant, il est temps de fermer les yeux et de faire de beaux rêves.

La légende du pont du Diable

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Voici une version adaptée de La légende du pont du Diable pour un enfant de 4 ans, à raconter en 3 minutes :

(Voix douce et mystérieuse) Il était une fois, dans un petit village niché au cœur des montagnes, des habitants qui avaient un gros problème.

(Mimer l’inquiétude) Oh là là ! Ils ne pouvaient pas traverser la rivière pour aller voir leurs amis de l’autre côté. C’était vraiment embêtant !

(Ton enjoué) Un jour, un homme eut une idée géniale : « Et si on construisait un pont ? » Tout le monde était content !

(Mimer l’enthousiasme, lever les bras) « Hourra ! Un pont ! »

Mais voilà, construire un pont, c’est très difficile. Les villageois essayaient et essayaient encore, mais ça ne marchait pas.

(Ton déçu, secouer la tête) Oh non…

(Voix mystérieuse, se pencher en avant) C’est alors qu’un étrange personnage apparut. C’était… le Diable !

(Chuchoter) Il dit aux villageois : « Je peux construire votre pont en une seule nuit. Mais en échange, je prendrai la première âme qui le traversera. »

(Ton inquiet) Les villageois ne savaient pas quoi faire. Ils voulaient leur pont, mais ils ne voulaient pas donner d’âme au Diable.

(Voix malicieuse) Heureusement, une vieille dame très rusée eut une idée.

Le lendemain matin, le pont était là ! Magnifique !

(Mimer l’émerveillement, ouvrir grand les yeux)

Le Diable attendait, impatient. Mais la vieille dame lança un morceau de pain sur le pont. Et devinez qui traversa en premier ?

(Ton excité) Le chien du village !

(Rire doucement) Le Diable était tellement en colère qu’il disparut dans un nuage de fumée.

(Voix apaisante) Et c’est ainsi que les villageois eurent leur pont, sans donner d’âme au Diable. Depuis ce jour, tout le monde peut traverser la rivière et aller voir ses amis.

(Bâiller doucement) Et maintenant, il est temps de fermer les yeux et de faire de beaux rêves, tout comme les habitants du village qui dorment paisiblement près de leur nouveau pont.