Voici une version adaptée de « Le Loup et l’Agneau » pour un enfant de 4 ans, avec des indications pour le conteur :
(Voix douce et calme) Il était une fois, dans une belle forêt verdoyante, un petit agneau tout blanc et tout doux. Un jour, il décida d’aller boire à la rivière qui coulait près de chez lui.
(Mimer l’agneau qui boit) L’agneau se pencha délicatement vers l’eau fraîche et commença à boire. Lap, lap, lap.
(Voix plus grave, ton mystérieux) Soudain, un grand loup gris apparut en amont de la rivière. Il avait très faim et cherchait son repas.
(Ton menaçant, yeux plissés) Le loup s’approcha de l’agneau et grogna : « Hé toi ! Pourquoi salis-tu mon eau ? »
(Voix tremblante, mimer la peur) L’agneau, tout tremblant, répondit : « Mais… mais… monsieur le Loup, je bois en aval. Je ne peux pas salir votre eau. »
(Voix grave, ton agacé) Le loup n’était pas content. Il chercha une autre raison : « Tu as certainement dit du mal de moi l’an dernier ! »
(Voix douce, ton innocent) L’agneau répondit : « L’an dernier ? Mais je n’étais même pas né, monsieur le Loup ! »
(Voix forte, ton énervé) Le loup s’énerva : « Si ce n’est toi, c’est donc ton frère ! »
(Voix tremblante) L’agneau dit : « Je… je n’ai pas de frère, monsieur le Loup. »
(Voix forte et menaçante) Le loup s’écria alors : « Peu importe ! Tu dois être puni ! »
(Ton dramatique, gestes amples) Et sans plus attendre, le méchant loup se jeta sur le pauvre petit agneau.
(Voix douce, ton rassurant) Mais ne vous inquiétez pas, les enfants. Juste à ce moment-là, le berger du village arriva et fit fuir le loup avec son grand bâton.
(Ton joyeux, sourire) L’agneau put rentrer sain et sauf chez lui, et promit de toujours rester près de sa maman quand il irait boire à la rivière.
(Voix douce, ton apaisant) Et c’est ainsi que se termine notre histoire. Faites de beaux rêves, les petits agneaux.