En attendant Godot

En attendant Godot

Il était une fois deux amis, Vladimir et Estragon.
(Faire un geste pour montrer deux personnes côte à côte)

Ils attendaient près d’un arbre leur ami Godot qui avait promis de venir.
(Mimer l’attente, regarder au loin)

Les heures passaient… Godot n’arrivait toujours pas.
(Ton de voix patient au début, puis plus impatient)

Pour passer le temps, ils jouaient à des jeux et discutaient.
(Mimer des jeux enfantins comme cache-cache ou pierre-papier-ciseaux)

Vladimir : « Tu crois qu’il viendra vraiment, Estragon ? »
Estragon : « Il a dit qu’il viendrait. On doit juste attendre. »

Soudain, deux autres personnes arrivèrent : Pozzo et Lucky.
(Ton de surprise, faire un geste d’arrivée)

Pozzo dirigeait Lucky avec une corde, ce qui intrigua nos amis.
(Froncer les sourcils, l’air perplexe)

Pozzo : « Bonjour, vous attendez quelqu’un ? »
Vladimir : « Oui, notre ami Godot. Et vous, où allez-vous ? »
Pozzo : « Nous voyageons. Lucky, dis bonjour. »
(Lucky reste silencieux, Pozzo le tire légèrement sur la corde)

Après un moment, Pozzo et Lucky repartirent.
(Geste d’au revoir)

Estragon : « Ils étaient bizarres, non ? »
Vladimir : « Oui, très bizarres. »

Vladimir et Estragon continuèrent d’attendre…
(Ton de voix fatigué)

Un garçon vint leur dire que Godot ne viendrait pas aujourd’hui.
(Chuchoter cette partie)

Le Garçon : « Monsieur Godot m’a envoyé vous dire qu’il ne viendra pas aujourd’hui, mais demain peut-être. »

Nos amis décidèrent de rentrer se reposer et de revenir le lendemain.
(Mimer le fait de s’allonger)

Le jour suivant, la même chose se produisit…
(Ton de voix mystérieux)

Vladimir : « C’est étrange, tout est pareil qu’hier. »
Estragon : « Oui, mais nous devons continuer d’attendre. »

Mais Vladimir et Estragon restèrent amis et gardèrent espoir.
(Sourire et ton de voix chaleureux)

Peut-être qu’un jour, Godot viendrait vraiment les voir ?
(Finir sur un ton interrogatif et rêveur)

Knock de Jules Romains

Knock


Voici une version adaptée et simplifiée de l’histoire de Knock pour un jeune enfant, avec des indications pour la narration :

Il était une fois, dans un petit village tranquille…
(Voix douce, gestes lents)

Un nouveau docteur arriva. Il s’appelait Knock.
(Ton mystérieux, lever un sourcil)

Knock avait une idée : faire croire à tout le monde qu’ils étaient malades !
(Voix excitée, yeux grands ouverts)

Il dit aux villageois : « Venez me voir, vous êtes peut-être malades sans le savoir ! »
(Imiter la voix de Knock, pointer du doigt)

Les gens, inquiets, allèrent le voir. Knock leur disait :
« Oh là là ! Vous avez besoin de médicaments ! »
(Ton faussement inquiet, secouer la tête)

Bientôt, tout le village pensait être malade.
(Voix basse, air conspirateur)

Même les gens en bonne santé restaient au lit !
(Ton amusé, faire semblant de dormir)

L’ancien docteur revint et fut très surpris.
(Voix étonnée, bouche en O)

Il demanda : « Que se passe-t-il ici ? »
(Ton interrogatif, pencher la tête)

Knock répondit fièrement : « J’ai réussi à soigner tout le monde ! »
(Voix triomphante, bras en l’air)

Mais en vérité, personne n’était vraiment malade.
(Chuchoter, doigt sur la bouche)

C’était juste une ruse de Knock pour devenir célèbre.
(Ton de confidence, clin d’œil)

Et toi, tu crois qu’il a bien fait ?
(Regarder l’enfant, attendre sa réaction)

Maintenant, il est temps de dormir, comme les villageois !
(Voix apaisante, caresser la tête de l’enfant)

Bonne nuit, petit(e) !
(Sourire, éteindre doucement la lumière)

Le médecin malgré lui


Voici une version simplifiée et adaptée pour enfants de l’histoire « Le médecin malgré lui », avec des indications pour la conter à voix haute :

Il était une fois un bûcheron nommé Sganarelle.
(Voix grave, geste large) C’était un homme grand et fort, qui passait ses journées à couper du bois dans la forêt.

Un jour, sa femme Martine se fâcha contre lui.
(Voix aiguë, mains sur les hanches) « Tu ne fais rien à la maison ! »

Pour se venger, elle eut une idée.
(Voix mystérieuse, doigt levé) Elle dit aux gens du village : « Mon mari est un grand médecin, mais il faut le battre pour qu’il accepte de soigner les malades. »

Bientôt, deux hommes vinrent chercher Sganarelle.
(Voix forte) « Vite docteur, la fille du roi est malade ! »
(Voix surprise) « Mais je ne suis pas médecin ! » répondit Sganarelle.
Les hommes le frappèrent alors avec des bâtons.
(Mime les coups) « Aïe, aïe ! D’accord, je suis médecin ! »

Au château, Sganarelle rencontra la princesse Lucinde.
(Voix douce) « Bonjour princesse, qu’avez-vous ? »
Mais Lucinde ne parlait plus depuis des jours.

Sganarelle comprit vite : la princesse faisait semblant d’être muette pour ne pas épouser un prince qu’elle n’aimait pas.

(Voix basse, comme un secret) Il décida d’aider Lucinde à retrouver son véritable amoureux.

Grâce à un plan astucieux, Lucinde put enfin épouser celui qu’elle aimait.
(Voix joyeuse) Tout le monde était content !

Et Sganarelle ? Il devint un vrai médecin et aida beaucoup de gens.
(Voix douce) Ainsi se termine notre histoire. Fais de beaux rêves !

(Gestes apaisants pour border l’enfant)